mardi 10 mai 2016

22. THE MOBILE HOOVERS

Orléans
1988-1990

Rockin pop from Orleans, influenced by Pixies and american indie pop with a british singer. Ony one single...



Jeune groupe orléanais sorti de nulle part, seul le batteur s'était déjà fait remarquer quelques années auparavant avec un groupe punk prépubère, Infrarouge. The Mobile Hoovers s'impose comme un des meilleurs combos de la ville en quelques premières parties (La Souris Déglingués, Fleshtones ou Noir Désir avec qui ils sympathisent). Se  produisant tout d'abord sous le patronyme de Joe Fridge & The Mobile Hoovers (soit Joe Frigo et les Aspirateurs), ils abandonnent assez vite la première partie du nom pour un plus sobre The Mobile Hoovers. La référence commune des 4 garçons est Clash, plutôt pour l'attitude que pour la musique comme le déclare Hervé, guitariste du groupe, à Abus Dangereux :  "Les Clash sont un modèle pour nous, même si cela ne s'entend pas. Il y a une démarche similaire. on voit trop de groupes où des musiciens jouent dans leur coin. c'est vraiment désagréable !" Leur démo arrive aux oreilles de GMG qui leur propose de distribuer un 45 tours qui sort en 89 avec deux titres : "Urban Cowboys", jolie balade avec sa guitare sèche et son harmonica et "Lizards" plus enlevé et électrique, évoquant les chevauchées sauvages d'un Jeffrey Lee Pierce. Les compositions sont prometteuses et le chant en anglais parfait, et pour cause, le chanteur guitariste, Jake Bailey est anglais, né à Londres , où il a vécu jusqu'à neuf ans, ça aide! 

Manque de chance pour les Mobile Hoovers, GMG met la clé sous la porte juste avant la sortie du single qui sera mal distribué. En 90, le groupe enregistre une nouvelle démo 3 titres dans les studios de radio France Orleans, dont un des titres, "Ghost of Marston Moor", traitant d'une célèbre bataille écossaise sous Cromwell, se retrouve sur un 45T distribué avec la face O du zine Abus Dangereux et plus tard sur un CD compilation des nouveaux talents édité par la Fnac. A la même époque, les Mobile Hoovers parlent d'un 6 titres à venir mais on perd définitivement leur trace à la fin 90. Un ancien bassiste des Mobile Hoovers, Richard Minier,  se retrouve dans Sherpas puis dans divers projets plus électros.

5 commentaires:

  1. ripped from my own collection
    http://www75.zippyshare.com/v/kNCQzxbb/file.html

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  2. Excellent blog! J'espere que tu va continuer.
    Il faudrait bien sur ajouter les DESAXES vu le titre :)
    Mais aussi SNIPERS, CALAMITES...

    En tout cas merci encore, beaucoup de decouvertes.

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