lundi 2 mars 2015

13. PARTNERS

Toulouse
1984- 1989


Another Toulouse's great punk-powerpop band from the 80's. Less known than The Boy Scouts or The Shifters, The Partners played Real R'n'R for sure!




Avec les Shifters et les Boy Scouts, les Partners formaient la crème du rock toulousain des mid-80's. Leur production vinylique est cependant plus confidentielle que celles de leurs voisins, se limitant à un 45 tours 3 titres et un titre sur la compilation de Gougnaf. Partners est issu de Rock Urgence, combo produisant un rock chanté en français évoquant les Stilletos ou Bijou. Comme les Boy Scouts, Rock Urgence découvre, via la Nineteen connection, les joies du rock australien (Saints, Radio Birdman, Olympic Sideburns…) et change son patronyme en Partners, profitant de l'arrivée d'un nouveau batteur, Petchis. En même temps, les paroles passent du français à l'anglais. En 85 et 86, les Partners effectuent près de 80 concerts et enregistrent 3 démos dont l'une suscitte l'intérêt du label parisien All or Nothing (Hot Pants…) : "Un jour d’été Didier Pasquier, le « boss » d’All or Nothing, pousse la porte du Bar à Vin « Le chainon manquant » que Nicolas avait ouvert à Toulouse, quartier de la gare, avec son frère Renaud. Le Chainon Manquant avait une play list en tête de laquelle trônaient les Partners. Entendant cet excellent groupe interprétant ses excellents morceaux, Didier interpelle un autochtone pour s’enquérir de l’identité du groupe. L’autochtone en question était un super pote à nous : Kim (crédité sur le 45 tours sous le sobriquet de Gallaghan). Kim fut brillant et convainquit le sieur Didier de nous contacter fissa, ce qu’il fit et plus encore !" se remémore Philippe, le bassiste. Le 45 tours qui sort en novembre 87 comporte 2 faces assez contrastées : sur la "south side", les Partners déboulent avec un punk garage rageur évoquant les Saints de Prehistoric Sounds lorsque les cuivres se mettent de la partie pour "Cold smile" alors que "Keep on crying" sur la "north side" est plus en retenue et en tension un peu plus à la manière de Dream Syndicate ou des premiers Died Pretty.



Les membres du groupe participent également à différentes formations avec Gil Dougherty, guitar hero de la ville rose, les Beach Brothers écument la côte landaise durant l'été 86 avec Philippe, Patrick et Petchis, on retrouve les deux derniers dans les Vicomtes qui enregistrent notamment une version français du "Let Her Dance" de Bobby Fuller avec Caroline Augier des Calamités en 86. 1987 est la meilleure année des Partners avec de nombreux concerts, de Rennes à Chambéry, qui leur permettent d'acquerir une forte cohésion, "nous ne formions qu’un seul organisme avec un seul système nerveux. Plus besoin de set list, plus besoin de cerveaux, les automatismes étaient en place!". Malgré de bons retours sur le 45, les Partners divorcent début 89, après un court passage de Serge "Tampax Jones" Rosa, ex-Classé X, à la batterie. Après les Partners, Patrick rejoint les Hobos de Dougherty puis monte les Green Hornets avec Phil Bass et Philippe "Stewart" Granger, ex Boy-Scouts. On retrouve Petchis dans diverses formations dont dernièrement les Zoomen et les Cagettes. Après les Green Hornets, Phillippe fait un passage dans les Shoo Chain Brothers bien connus de l'internationale garage avant de reprendre du service dans les Shevees en 2011 à coté de Poison des Boy Scouts.